Né en 1964, Olivier Bayard va très jeune fréquenter les ateliers créatifs de la ville de Seraing.

Marqué par cette initiation à l'art d'après 1968 et profondément influencé par l'explosion du mouvement punk, il continuera des années durant, la pratique d'une forme d'expression artistique empreinte d'expérimentation et de recherche autour de la question Qu'est-ce que peindre aujourd'hui?

Dès 1990, parallèlement à une activité professionnelle à la fois académique, paramédicale et dans la communication, son travail se fait plus minimaliste et radical.

C'est l'époque des textes composés de quelques mots simplement imprimés puis photocopiés sur formats A3.

La décennie 2010 verra le retour progressif au dessin et à la peinture.  Les mots sont toujours présents mais mis en confrontation, ils provoquent soit le rire soit ils créent un malaise chez le regardeur.

La toile, le papier, le carton voire les matériaux de récupération deviennent alors le théâtre d'une relecture des grands courants de l'art du vingtième siècle.

Dada, Bauhaus, De Stijl, Surréalisme, Cobra, Nouveau Réalisme, Pop art, Fluxus, Art contemporain, et tant d'autres sont alors invités sur le support à entrer en collision avec les microtextes que l'auteur aura pris soin d'y laisser.

En symbiose à son travail graphique, Olivier Bayard a initié dès son 20ème anniversaire une collection de design et d'art des 19ème, 20ème et 21ème siècles. Si l'ensemble fait la part belle aux multiples, les oeuvres originales trouvent aussi leur place. Dans cette joyeuse accumulation, l'éclectisme est de mise, mais on dégagera cependant quelques lignes de force: surréalisme, pop art, flat art, cobra, art contemporain belge, français, chinois,...

 En fil rouge, la question qui éclaire son travail actuel n' est pas que peindre? ni coment peindre? mais  bien que dire?